L’Ironman est la distance reine dans le milieu du triathlon avec un programme copieux soit 3.8 km de natation puis 180 km de vélo et le tant redouté marathon.
A Nice, la natation est effectuée en mer avec un départ à 6h30, puis le vélo en 1 boucle avec notamment le col de l’Ecre 20 km et de Saint-ponts 6km pour un dénivelé total de 2000 mètres.Viens ensuite, le marathon qui a lieu sur la promenade des anglais avec un aller et un retour de 5,25km à faire 4 fois.Ce type d’épreuve oblige les concurrents à planifier une lourde préparation.Pour ma part durant 6 mois précédents le jour J, j'ai effectué un entrainement en moyenne de 8 heures par semaine.Soit 5 km de natation, 135 km de vélo et 27 km à pieds.
Cet événement rassemble près de 3000 participants, il est étalé sur 3 jours. Vendredi retrait des dossards (pour ma part avec 2 amis du club de Melun Triathlon) et le samedi préparation du matériel, dans un parc de transition, d’un côté les sacs de vêtements T1 et T2 et de l’autre le vélo.La transition appelée T1 correspond à la transition Natation-vélo, on y retrouve les affaires vélo et on y laisse celles de natation durant l’épreuve. La transition appelée T2 correspond à la transition Vélo-CAP, on y retrouve les affaires de course à pied et on y remet celles de vélo.
A Nice, la natation est effectuée en mer avec un départ à 6h30, puis le vélo en 1 boucle avec notamment le col de l’Ecre 20 km et de Saint-ponts 6km pour un dénivelé total de 2000 mètres.Viens ensuite, le marathon qui a lieu sur la promenade des anglais avec un aller et un retour de 5,25km à faire 4 fois.Ce type d’épreuve oblige les concurrents à planifier une lourde préparation.Pour ma part durant 6 mois précédents le jour J, j'ai effectué un entrainement en moyenne de 8 heures par semaine.Soit 5 km de natation, 135 km de vélo et 27 km à pieds.
Cet événement rassemble près de 3000 participants, il est étalé sur 3 jours. Vendredi retrait des dossards (pour ma part avec 2 amis du club de Melun Triathlon) et le samedi préparation du matériel, dans un parc de transition, d’un côté les sacs de vêtements T1 et T2 et de l’autre le vélo.La transition appelée T1 correspond à la transition Natation-vélo, on y retrouve les affaires vélo et on y laisse celles de natation durant l’épreuve. La transition appelée T2 correspond à la transition Vélo-CAP, on y retrouve les affaires de course à pied et on y remet celles de vélo.
Dimanche jour J, réveil 03h50 pour départ sur le parc vélo à 5h00.Je suis interviewé par le speaker et porte le nom du club « Melun triathlon » aux oreilles des concurrents puis direction la plage.
Je me place dans le SAS de 1h06 pour démarrer le système de Running Start.En triathlon, il y a 2 types de départs « Mass Start » (départ commun) et « rolling Start » (départ par vague, ici toutes les 5 secondes où chaque concurrent choisit une heure estimée de parcours, ici de 55 minutes à 1h45).Le système de « Mass Start » qui faisait le charme de cette course a été abandonné pour plus de sécurité.
C’est parti pour la 1er épreuve, parcours natation (3.8km).
Je prends un rythme et suis sans problème la meute. Une première boucle de 2.4 km puis une seconde de 1.4 km. Je sors en 1h07. J’avais estimé entre 1h06 et 1h08 soit 1 :45 au 100 mètres.Transition T1 en 5 minutes 21, je prends quand même un maillot sans manche au-dessus de ma trifonction (vêtement qui permet de nager, pédaler et courir et qui sèche très rapidement) , le temps est incertain.
Début de la 2ième épreuve, parcours vélo (180km).
Pour ce format de course l’alimentation est primordiale. J’ai choisi de ne pas prendre de gel (souvent fatal sur le marathon), voici les ingrédients (compote de pommes, pâtes de fruits, abricots secs, crème de marron et petits cakes aux jambons) plus bananes aux ravitaillements tous les 20 kilomètres.
Pour ce format de course l’alimentation est primordiale. J’ai choisi de ne pas prendre de gel (souvent fatal sur le marathon), voici les ingrédients (compote de pommes, pâtes de fruits, abricots secs, crème de marron et petits cakes aux jambons) plus bananes aux ravitaillements tous les 20 kilomètres.
Le vélo est tout en gestion avec 3 secteurs où j’ai choisi de faire l’effort dans les 2 cols et les 20 derniers kilomètres face au vent.
Mon ami Ludovic me passe au kilomètre 10 comme prévu, je l’ai vu à T1 sortir juste derrière moi et il a fait l’effort de prendre de l’avance pour le marathon. Première difficulté, la côte de la contamine (500 mètres à 10%), je me place à gauche pour ne pas être gêné par les personnes qui sont obligées de mettre pied à terre car cette côte se passe généralement en 39*25 (tous à gauche, pour les spécialistes j’ai 39-53 à l’avant et 12-25 à l’arrière).
Arrive la montée de 3 kilomètres vers Gattière. Mon ami Pascal me passe au 25 kilomètres avec sa petite sonnette. Puis direction le col de l’Ecre à partir du kilomètre 50. Je gère cette partie de transition pour être d’attaque pour la grosse grimpette. Je passe en 2h40 en haut du col en laissant du monde derrière moi. Faux plat de 2 km puis descente pour rejoindre la 2ième difficulté le col de Saint-ponts . J’ai du mal à me lancer sur les 2 premiers kilomètres mais ça revient très vite, on est déjà au kilomètre 110 et le parcours est presque terminé pour les grosses difficultés.
Au kilomètre 120, il y a un demi-tour, où j’aperçois Pascal qui a déjà 6 kilomètres d’avance et Ludovic en a 3. C’est enfin les 30 kilomètres de descente, la partie de tous les dangers où j’ai eu des soucis de crevaisons il y a 2 ans. Descente très prudente, je perds du temps car 20 à 30 concurrents me doublent et un allemand me fait la corde dans un virage et une grosse frayeur à la clé (de vrais kamikazes).
Mon ami Ludovic me passe au kilomètre 10 comme prévu, je l’ai vu à T1 sortir juste derrière moi et il a fait l’effort de prendre de l’avance pour le marathon. Première difficulté, la côte de la contamine (500 mètres à 10%), je me place à gauche pour ne pas être gêné par les personnes qui sont obligées de mettre pied à terre car cette côte se passe généralement en 39*25 (tous à gauche, pour les spécialistes j’ai 39-53 à l’avant et 12-25 à l’arrière).
Arrive la montée de 3 kilomètres vers Gattière. Mon ami Pascal me passe au 25 kilomètres avec sa petite sonnette. Puis direction le col de l’Ecre à partir du kilomètre 50. Je gère cette partie de transition pour être d’attaque pour la grosse grimpette. Je passe en 2h40 en haut du col en laissant du monde derrière moi. Faux plat de 2 km puis descente pour rejoindre la 2ième difficulté le col de Saint-ponts . J’ai du mal à me lancer sur les 2 premiers kilomètres mais ça revient très vite, on est déjà au kilomètre 110 et le parcours est presque terminé pour les grosses difficultés.
Au kilomètre 120, il y a un demi-tour, où j’aperçois Pascal qui a déjà 6 kilomètres d’avance et Ludovic en a 3. C’est enfin les 30 kilomètres de descente, la partie de tous les dangers où j’ai eu des soucis de crevaisons il y a 2 ans. Descente très prudente, je perds du temps car 20 à 30 concurrents me doublent et un allemand me fait la corde dans un virage et une grosse frayeur à la clé (de vrais kamikazes).
Au 160 kilomètres retour sur le plat, face au vent je produis l'effort pour les 20 derniers (le vent seine et marnais faisant la différence).Je redouble une partie des descendeurs, un concurrent prenant un carton dans mon dos en voulant drafter derrière moi (une pénalité de 5 minutes à T2 car il n’y a pas le droit de profiter de l’aspiration).
Je finis en 5h49 à 30,2 km dans la zone de temps prévu.T2 sans problème en 5 minutes 22. Après 7 heures de course se profile la 3ième épreuve et le marathon juge de paix de la journée.
C’est parti pour la 3ième épreuve, le marathon (42km).
J’ai fait le 1er aller à un gros rythme. Je croise mes potes de club et rattrape Ludo après le 1er tour au 11km. Entre le 15ième et le 21ièmekilomètre je ralentis légèrement (petit coup de moins bien mais j’ai toujours une bonne vitesse).
Je vois Pascal qui est déjà dans le dernier tour, je ne ralentis pas sur tous les ravitaillements prenant tout au passage. Je lâche les chevaux sur les 10 derniers kilomètres et croise les 2 jeunes du club qui sont ensemble et seront finishers. Enfin le meilleur moment de la journée, les 2 derniers kilomètres. Je tape dans les mains de tous les spectateurs puis virage à droite et la finish line, je regarde ma montre et m'indique 10h51, un temps que les spécialistes m’avait prédit encore fallait-il le réaliser.
Je finis en 5h49 à 30,2 km dans la zone de temps prévu.T2 sans problème en 5 minutes 22. Après 7 heures de course se profile la 3ième épreuve et le marathon juge de paix de la journée.
C’est parti pour la 3ième épreuve, le marathon (42km).
J’ai fait le 1er aller à un gros rythme. Je croise mes potes de club et rattrape Ludo après le 1er tour au 11km. Entre le 15ième et le 21ièmekilomètre je ralentis légèrement (petit coup de moins bien mais j’ai toujours une bonne vitesse).
Je vois Pascal qui est déjà dans le dernier tour, je ne ralentis pas sur tous les ravitaillements prenant tout au passage. Je lâche les chevaux sur les 10 derniers kilomètres et croise les 2 jeunes du club qui sont ensemble et seront finishers. Enfin le meilleur moment de la journée, les 2 derniers kilomètres. Je tape dans les mains de tous les spectateurs puis virage à droite et la finish line, je regarde ma montre et m'indique 10h51, un temps que les spécialistes m’avait prédit encore fallait-il le réaliser.
Arrivée en 10h52,09, c’est le SUB 11 , moins de 11 heures , 534ième sur 3000 et le marathon en 3h44.
Retour à l’hôtel après le massage et buffet, et je reviens rapidement pour voir les derniers concurrents, il est 22h15.
Les derniers doivent calculer avec un temps limite de 16h00 mais aussi avec des heures d’élimination pendant les 3 épreuves. De l’autre côté, le 1er de la course est professionnel et a mis 8h30 (54 minutes en natation, 4 h 48 en vélo et 2h42 sur le marathon).
Cette longue journée se termine par le feu artifice à 22h45 avec l’arrivée de la dernière concurrente sous les ovations de tous les bénévoles en 16h01.
Bilan, une course maitrisée de A à Z, une natation en attente, un vélo solide et économique et le marathon que je voulais faire. Ce chrono confirme une polyvalence dans toutes les disciplines et mon expérience acquise depuis 4 ans.
Le triathlon est un sport qui demande un mental à toutes épreuves où les détails (alimentation, stratégie vélo) et la gestion de l'effort sont très importants.